Tandis que la succession d’un compte bancaire pour le conjoint survivant est sensiblement différente : une seule moitié des fonds disponibles est concernée par le processus d’héritage, puisque l’autre moitié est réputée lui appartenir. Cependant, si le cotitulaire a outrepassé ses droits en dépensant au delà de sa part, les héritiers pourront lui faire valoir leur droit sur l’argent disponible au moment de la succession.
Le quasi-usufruit de cet article 5précise les modalités d’application du démembrement de propriété sur les sommes d’argent telles que sont les placements financier et autres comptes bancaires. C’est le quasi-usufruit. L’argent restera à la disposition du conjoint survivant héritier pour l’usufruit. Ce dernier pourra dépenser l’argent selon ses besoins, librement, sans l’accord des enfants nus propriétaires.
L’usufruit du conjoint s’exerce alors sous la forme d’un quasi-usufruit. S’il s’agit d’un compte joint, nous avons vu que les sommes sont en principe présumées appartenir indivisément pour moitié à chacun des époux. Succession pour le compte personnel du défunt. Aucun dépôt et aucun retrait ne peuvent dès lors être enregistrés.
Si le solde du compte est positif, il appartient en principe pour moitié à chaque conjoint. Cette solution permet au conjoint survivant de bénéficier du quart de la succession du défunt en pleine propriété et des trois quarts restants en usufruit. Un choix intéressant quand le. Si la valeur de ce droit est inférieure à sa part de succession, il a droit à un complément.
Dans le cas contraire, le conjoint survivant en conserve tout le bénéfice et ne doit rien aux autres héritiers. Le décès et les comptes bancaires Compte bancaire en cas de décès : succession et héritiers.
Le compte joint peut être un excellent outil de recel successoral. Prenons l’exemple d’un couple à niveaux de fortune disparates, formé en secondes noces selon le régime de la séparation des biens. Et la moitié appartenant au titulaire décédé intègre la succession.
Ainsi, même des placements souscrits par le conjoint survivant à titre personnel et à son nom (son livret A, son compte bancaire par exemple) peuvent être en réalité communs aux deux époux. Cependant, des biens, tels que les placements dont le titulaire est le conjoint survivant, peuvent entrer dans la succession selon une récente réponse ministérielle.
Pour des couples mariés avec un régime de communauté légale, les placements souscrits durant le mariage entrent dans la communauté des époux (1), quand bien même la souscription a été faite au nom de l’un des époux. Dès lors, au décès du 1er des époux, le notaire listera la totalité des comptes appartenant à M. Après le décès, le compte joint continue de fonctionner, ce qui permet au cotitulaire du compte, en général le conjoint survivant, de ne pas se retrouver sans ressources.
Attention toutefois: au. Si l’un d’eux prédécède, l’autre pourra demander à la banque de transformer le compte en compte nominatif et ce compte continuera de fonctionner sous le nom du conjoint survivant.
Pourtant la banque, le notaire vont avoir une tendance naturelle à considérer que ce compte appartient pour moitié à chacun des co-titulaires. De sorte que l’état liquidatif. De plus, le conjoint survivant peut limiter sa part successorale (on parle de cantonnement) sur seulement une partie des biens qu’il reçoit. En revanche, les fonds peuvent être utilisés pour payer certaines dépenses.
Ce n’est pas constitutif d’une donation aux enfants, donc la fiscalité des donations ne s’applique pas sur cette opération. La succession pour un compte bancaire dit “madame ou monsieur", appelé aussi compte joint, il n’est pas clôturé puisqu’il appartient aux deux parties. La moitié appartient au conjoint restant et l’autre moitié intègre la succession.
En effet, le partenaire va devoir respecter les règles de la succession (en commençant par les comprendre) pour gérer ses finances. Cependant, la loi prévoit une forme de protection pour le conjoint survivant afin qu’il puisse continuer de vivre correctement.
Le décès de l’un des titulaires d’un compte joint n’entraînera pas, par exemple, sa fermeture automatique. Quand le défunt a fait un testament, il doit réserver une partie de son.
Le bilan complet du patrimoine du défunt liste les biens ( comptes bancaires, valeurs mobilières, mobilier, immeubles) et leur valeur, ainsi que les dettes. Cet usufruit perdurera toute la vie du conjoint survivant usufruitier. La problématique vient du fait que le défunt peut avoir laissé des comptes bancaires sur lesquels le survivant a l’usufruit. Il conviendra d’organiser les droits respectifs de l’usufruitier et des nus propriétaires.
L a question de l’argent et des placements du couple dans le cadre de la transmission d’un des époux n’est pas toujours très clair dans l’esprit des héritiers. En matière d’avoirs bancaires ou de liquidités dans la succession, le conjoint survivant usufruitier profite d’un droit de quasi-usufruit sur les montants : il peut s’en servir à sa guise, à charge pour lui ou ses successeurs de.
Le co-titulaire toujours vivant peut continuer à utiliser le compte joint, lequel devient son compte bancaire individuel. Toutefois, avant d’y puiser, il doit tenir compte de la part qui reviendra aux héritiers. En général, le compte est clôturé et un nouveau est ouvert au nom du conjoint survivant ou d’autres titulaires. Si le titulaire d’un compte individuel décède, la banque va immédiatement clôturer le compte bancaire.
Cependant, sur autorisation des héritiers, une somme destinée aux frais d’obsèques peut. On peut également être usufruitier d’une somme d’argent, d’un compte bancaire, d’un portefeuille de titres, d’un droit de créance, d’actions de sociétés, etc. Ici aussi, les droits de l’usufruitier se concrétisent entre autres par la perception des revenus produits par les biens (intérêts, dividendes distribués, etc.).
La succession du conjoint survivant dépend aussi des dispositions contractuelles ou testamentaires prises du vivant des époux. Séparation de biens : succession « ab intestat » Le régime de la séparation de biens doit être institué par contrat de mariage passé devant notaire. La clause de préciput offre la possibilité au conjoint survivant de prévoir, en amont de la succession, qu’un ou plusieurs biens déterminés à l’avance lui soient transmis au décès de l’autre.
Cette clause permet par exemple de transmettre un logement ou un contrat d’assurance-vie et d’éviter une situation d’indivision successorale entre le conjoint survivant et les enfants. Cabinet Boëdec et Raoul Boulès : Droit de la Famille et du Patrimoine.
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